Naoki Latsu Tateishi
Âge : 16 ans.
Date & lieu de naissance : Vingt-trois avril, à Tokyo.
Origine : Japonaise.
Orientation sexuel : Bisexuel.
Famille : Un frère et une sœur, en plus de ses parents.
Loisirs : Jouer avec un petit ourson en peluche. <3
Groupe : I'm just shyy..
À l'âge de onze ans, on m'a diagnostiqué comme ayant un trouble anxieux avec crises de panique. Bien que je garde en moi ce secret et que je ne désire absolument pas qu'il se sache, je dois vivre chaque jour avec la peur de mourir. C'est cette peur qui a déclenché mes crises et qui est ancrée en moi pour le restant de mes jours. On peut souvent associé des crises de panique avec de l'asthme, chose que je m'empresse de clamer haut et fort lorsque je commence à ne plus respirer. Cependant, je n'ai jamais été asthmatique. Attentif, généreux, serviable, attachant, déterminé, battant, sombre, solitaire, mystérieux, rancunier, sarcastique, caractériel. Ces quelques mots résument bien mon caractère.
Étrange?! Certes, je vous l'accorde. Je n'ai jamais été doué pour les relations interpersonnelles, ce n'est un secret pour personne. Cependant, allez savoir comment et pourquoi, on semble me trouver un côté légèrement marginal et indépendant qui plaît. Ayant des amis diablement opposés à mon caractère, je me contente en leur compagnie de faire un sourire en coin. Presque asocial, je suis principalement dans ma bulle et je déteste qu'on me dérange pour tout et n'importe quoi. J'aime être dans mon propre petit monde bien à moi. Cela me permet de me protéger de tous ceux voulant me faire du mal. En effet, bien que je tente de vivre une vie douce et tranquille. Je n'ai pas à me plaindre puisque malgré toutes les épreuves qui ont été mises sur ma route, je suis toujours là, fier et droit. Malgré tout, j'aurai apprécié que la vie me donne un petit coup de pouce ... Effacé, je me suis toujours fait discret afin d'éviter toute situation embarrassante. Mystérieux, je n'aime pas dévoiler ma vie à n'importe qui et encore moins mes problèmes d'anxiété.
Mes parents désiraient avoir un enfant. Ils avaient essayés de nombreuses années mais cela n’avait donné aucun résultat. Je fus probablement le coup de pouce qu’il leur manquait pour procréer puisqu’après ma venue, mon frère vint et ensuite ma sœur. Bref, à cause de ce coup plutôt dur pour eux, plusieurs auraient probablement laissé tomber depuis longtemps. Mais pas mes parents ! Ils avaient une force et une dignité à couper le souffle.
Ça y est. L’amour et les confiseries parties, la joie et l’amour enfuient, c’est tout ce qui restait du couple anciennement si amoureux. Mon père venait de franchir le seuil de la porte et jamais je n’aurai pu me douter que ce serait là la dernière fois que je le verrai. Il avait fait une bêtise, jamais il ne se le pardonnerait. Coucher avec sa secrétaire venait de lui coûter ce qu’il avait de plus précieux au monde, la garde de ses trois enfants. Ma mère qui se retrouvait maintenant seule à élever 3 enfants, ce n’était pas de tout repos, j’en étais conscient, même à cet âge. Je donnai donc toute mon énergie à élever mon jeune frère et ma jeune sœur.
Une année avaient passé. C’est durant cette année que ma mère fit la rencontre d’une nouvelle personne dans sa vie, Shinji. C’est justement un quatre août qu’il rentra officiellement dans nos vies. Ce n’était pas une erreur de la part de ma mère, non. Elle était heureuse et ça se voyait de loin. J’étais content pour elle car elle avait retrouvé foie en l’amour, ce que je ne croyais plus possible de sa part. Quelques mois après son arrivé dans notre petite famille, je fis la découverte qui me tenu en horreur pour le restant de mes jours. Shinji, ce gentil père de famille venu nous sauver, n’était rien d’autre qu’un sale hypocrite, manipulateur et provocateur.
Non, il ne violentait pas ma mère comme nous le voyons dans les films, de façon physique et évidente, mais bien de façon mentale. En effet, il s’attaquait au fragile état psychologique de ma mère en la traitant comme une moins que rien. Je dû donc grandir, malgré moi, dans un environnement familial plutôt difficile. C’était devenu insupportable. La situation était si étouffante que je ressentais continuellement le besoin de m’évader. Inconsciemment, j’appris que l’amour et les relations de couple ne seraient probablement jamais faits pour moi.