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 Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |

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Lucia Destiny Cambell

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MessageSujet: Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |    Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |  EmptyVen 9 Nov - 22:36

Le commencent.

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Tipper - Illabye ( https://www.youtube.com/watch?v=Ts8RENGo16k )

Calme et sincérité. Ce que tu n'as pas. Peut-être que l'autre débile qui t'a brûlé les as, elle. Après tout, ce n'était pas de la première importance. Alors que tu descendais de ce bus qui te ramenait au pensionnat, Chad revint pourrir tes pensées. Cette fille et ses jérémiades te donnais la nausée. Tu jetas un bref rapide derrière toi pour observer tes arrières, l'homme qui ne cessait de te regarder "discrètement" depuis ta descendante de l'avion te suivait encore. Lâchant un 'Tss' bien haut pour qu'il l'entende, tu sautas au dessous d'une petite flaque. Comme par tic, tu passas ta main sur ta nuque pour toucher d'un doigt timide ta brûlure encore bien présente et douloureuse. Tu sortis la langue avec dégoût et tiras la grimace. Cette fille était restée pourtant que quelques secondes. Mais comme elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle faisait, elle est restée appuyée. Tu aurais pu la tuer mais si c'était le cas, tu ne serais pas là. Tu te stoppas. L'homme aussi. Qu'il te surveille, qu'il sache où tu vas et qu'il soit satisfait que rien n'arrive t'énerve. Tu voulais qu'il soit puni pour t'avoir mal observé. Sourire sadique sur tes lèvres, tu te mis à courir de toute ta vitesse. Et après quelques minutes, même pas épuisée, tu regardas derrière toi. Sans être étonnée, il n'était plus là. Tu continuas donc ton chemin tranquillement et sans accélérer le pas.

Cela doit faire environ trois quart d'heures que tu marchais à la recherche de ce foutu pensionnat et ça commençait sérieusement à te taper sur les nerfs. Il faut aussi préciser que l'orientation n'a jamais été ton fort. Déjà que des fois, tu ne te souvenais pas du chemin de ton collège alors là, dans une ville inconnue... surtout que le japonais, tu n'étais pas spécialement la meilleure. Tu avais séché la plupart des cours de langue et n'avait participé qu'au cours de science. Tapant du pied et jurant par la même occasion sur ta tutrice, tu croisas les bras en prenant un air déconcerté. Le vent se leva pour te souffler dessus et faire lever ta petite coupe. Passant ta langue sur tes lèvres, tu observas les alentours. Des maisons, des maisons et des m... oh tiens, une supérette! Bon, ce n'était pas gagner. Tu fis craquer tes doigts, tous, un par un et lentement. Ce doux son te détendait et tu savourais chaque craquement. Tu repris ta marche vers ce pensionnat perdu.

Tu levas les yeux vers le ciel. Il était d'un bleu royal avec quelques nuages prenant le chemin du vent. Le bruit des oiseaux et celui des maisons. Ou simplement celui des passants. Ce genre de détails, d'habitude, tu n'y prenais pas attention. Mais là, tu en profitais. Car tu savais qu'après, tu serais surveillée et gardée au pensionnat. Ton idiote de tutrice ne veut plus que tu fasses de mal à quelqu'un, elle veut te faire croire qu'elle te préserve. Mais toi, tu ne vois pas les choses du même oeil. Et alors que tu prenais un peu plaisir à regarder le monde tourner, quelqu'un t'interpellas.

- Eh, mademoiselle ça va bien?


Reprenant tes esprits mais n'en rougissant pas, tu l'ignoras et repris ton chemin. Tu souris de satisfaction lorsque l'inconnu maronna et, tu supposes, t'insulta. Tu t'en fous pas mal, au contraire, tu prends plaisir à rendre les gens dingues. Souriant encore de la même satisfaction, tu continuas de chercher ce foutu pensionnat. Et par simple intuition, tu levas les yeux de l'horizon pour les lever vers un peu plus haut. Un bâtiment prenait toute la place du paysage. C'est peut-être ce que tu cherches? Levant les yeux au ciel, contente d'avoir enfin avoir trouvé ce que tu cherchais, un sourire apparut sur ton visage. Et alors que l'homme qui te surveillait était sorti de ta tête et encore plus de tes préoccupations, il tapota ton épaule. Tu te retournas, étonnée et tu levas les sourcils avec un sourire moqueur.

-Toi tu...

Tu le poussas de toutes tes forces pour qu'il se cogne (Pas la tête, oh. Chaque chose à ses limites. Quoi que, toi... ) contre le poteau avant de détaller en éclatant de rire jusqu'au bâtiment. Il cria et jura mais rien. Rien ne te stoppas. Quel idiot lui aussi. Si il croyait que tu allais vraiment être tranquille et bien obéissante, il se mettait sévèrement le doigt dans l'oeil. Souriant de la même habitude, tu te stoppas devant la grande grille du pensionnat. Tu levas la tête vers le bâtiment. Quel tranquillité il dégageait. Un éclat de rire se fit remarquer non loin de toi. Tu le repéras et c'était un petit groupe de filles qui semblaient trouver plaisir à t'observer. D'autres idiotes. Lâchant un 'tss' qui exprimait ton sentiment, tu repris l'admiration du bâtiment. Ce que tu remarquas aussi, c'est le toit. Tu voyais une personne assise contre le grillage et qui ne bougeait pas du tout. Bof, si il a un problème, ce n'est pas à toi de les régler ou même de l'aider. Quoi que, cela pourrait améliorer ton image auprès du directeur et de ta tutrice. Non. Tu chassas cette idée en roulant les yeux. D'autres chats à fouetter aussi.

Tu franchis la ligne qui délimitait l'extérieur au pensionnat. Le coeur léger, évidemment. Tu n'es pas naïve mais tu ne sais pas te dire que tu es responsable. Tu te promenas dans les couloirs après avoir évitée de justesse l’accueil et le gros monsieur qui la gère. Tu t'arrêtais des fois devant des classes en pleine activités et tu prenais plaisir à regarder leurs têtes ennuyés. Et dès que le professeur tournait la tête vers toi et était susceptible de te voir, tu courais. Tes chaussures à talons quand même bien modérée faisait résonner tes pas et Il y a cinq minutes, un professeur est sorti et a dit qu'il préviendrait que tu sors sans autorisation. Et comme tu ne voulais pas avoir des problèmes et encore moins être surveillée, tu voulais trouver refuge dans une salle pas occupée. Et alors tu hésitais à aller visiter la bibliothèque, d'autre pas se fit entendre. Ton visage se crispas et tu enlevas tes chaussures à toute vitesse pour ne pas faire de bruit tu te faufilas dans la pièce d'à côté. Tu refermas la porte rapidement mais lentement. Tu posas tes chaussures derrière un bureau et tu te faufilas derrière un casier grand en hauteur en te faisant fine et transparente. Tu coupas ta respiration alors que la porte s'ouvrit pendant quinze secondes. La porte se referma et après quelque seconde, tu repris respiration. Tu enlevas ton manteau et déboutonna un bouton de ta chemise sous ton espèce de veston noir pour reprendre un peu d'air. Tu pris aussi la peine d'ouvrir la fenêtre et d'être tentée de fumer ta cigarette. Mais bon, il faut être raisonnable...

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Ouah. C'est long. DÉSOLÉE CACAO. >w< ♥


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Nao K. Ringo

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MessageSujet: Re: Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |    Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |  EmptySam 10 Nov - 11:13

J'étais rentré quelques jours auparavant, deux jours exactement. Et ces deux jours là m'ont déjà bouffé de mon temps libre, ils m'empêchaient de faire la seule chose qui pouvait me donner un sourire sincère et agréable : la mécanique. Impossible de lire des livres ou des fiches tranquillement en cours. Non. Forcé à lire de pauvres livres à histoires à la noix. Qu'est-ce que j'en ai à foutre franchement de vos cours de japonais, de français ou de géographie ou je ne sais quelle stupidité humaine vous avez inventer pour faire du bourrage de crâne. Combien de personnes vont retenir leurs cours jusqu'à la fin de leurs vies ? Peut-être un quart en tout de toutes les écoles du monde. Sachant que les élèves qui ont les fesses collées sur ces chaises en bois ne sont pas là de leurs pleins grès. Et j'en fais parti. C'est ça qui est horrible. Forcé à travailler comme des bêtes sans pouvoir donner son avis. C'est limite de la dictature la relation académie étudiants.

Le ciel était beaucoup plus intéressant à regarder que ce tableau vert -pour les professeurs qui usent des craies- ou blanc -pour les professeurs qui usent des stylos stylos indélébiles-... Un joli bleu clair s'étalait tout le long de la ville. Au loin, peut être au niveau de l'autre ville, c'était gris. Tant pis pour eux. On a déjà eut assez de la tempête d'hier. Les oiseaux ont l'air heureux... Ils ne fuient pas, ils ne se déplacent pas en masse. Un temps de paix on dirait. Tant mieux. Le chant des oiseaux est agréable... Plus agréable que les chants des Hommes. C'est tellement chiant d'ailleurs. Je soupire rien qu'à cette idée. J'aimerais bien pouvoir écouter les oiseaux qui sont actuellement posés sur la branche de l'arbre proche de la fenêtre mais le professeur d'informatique parle beaucoup trop fort et recouvre donc les chants des oiseaux. Pour une fois qu'autre chose que la mécanique ou les explosifs pouvaient me tiraient ailleurs.

Laissant tomber, je décolle mon regard de cette vitre glacée par la nuit froie que nous avons eu. Posant très rapidement mon regard et donnant mon attention au professeur qui ne cessait pas de parler en masse. Tout ce qu'il nous racontait je le connaissais. J'étais loin devant les élèves et même ce professeur qui semble tellement intelligent car il sort des mots complexes et qui semblent sans sens pour les étudiants de cette salle. Ce qui me fit tourner la tête vers mon camarade à côté, il dort. Ça m'étonne pas... On est tous en train de s'ennuyer ici, à pourrir comme des rats morts. Marre de donner mon écoute au vieux je décide de jouer le mauvais élève et je prend mon sac sur mes cuisses pour y sortir des fiches assez froissées et sales. C'est largement plus intéressant que ce que l'autre pouvait sortir d'entre ses lèvres. Mais alors que je posa mon sac sur le sol, le trois quart des élèves de ma salle tournèrent rapidement leurs bouilles vers la porte d'entrée de la salle de classe. Je soupire. Encore un idiot ou une idiote qui se trouve intelligent de regarder par les petites vitres... Je soupire une deuxième. Y a vraiment personnes d'intéressants dans ce foutu pensionnat ou quoi ? Y a pas quelqu'un qui a un minimum de réfléchie ? Franchement, ça me fait rire.

Je me lève sans attendre de ma chaise sous les yeux grands ouverts de mes chers camarades stupides et je range tous dans mon sac de cours, tous sauf mes fiches de mécanique. J'ai encore beaucoup trop d'informations à tirer de ces fiches. Et aucunes informations a revendre, toutes sont bonnes à prendre. Fermant mon sac sous les questions et les ordres de mon professeur de technologie, je ris intérieurement. Celui la il me fait rire... Il se rend pas compte que tout le monde dans cette classe veut faire comme moi ? Il se rend pas compte qu'il en fait chier plus d'un ce con. Posant la bandoulière de mon sac sur mon épaule blessée, je soupire sous la douleur. Je me dégage des quatre tables qui m'entourent et je marche dans le petit couloir de tables sans répondre ou sans même lancer le moindre regard au professeur. Toujours en train de parler... Il s'arrête jamais celui la. J'ouvre la porte de la classe et je la referme dernière moi une fois les deux pieds dans le couloir. Bizarrement il s'en fout plus qu'il en à l'air... Il ne me suit même pas jusque dans le couloir, enfin après tout, tant mieux.

Marchant tranquillement dans les couloirs vides et silencieux, les yeux rivés sur mes fiches. Je suis concentré, plus rien ne peut me tirer de mes pensées... Enfin si mais bon, façon de dire que ce que je suis en train de lire est loin de m'ennuyer. Ne faisant aucun bruit avec mes chaussures, je ne gène aucunes classes qui pouvaient " travailler ". Ou plutôt énerver le professeur. Au début des bruits de talons résonnaient. Mais très rapidement on ne les entendit plus. Tant mieux, ça ne me généra plus dans ma lecture. Marchant encore un petit moment, je m'arrête en pensant bien que les chambres étaient impossible d'accès à cette heure ci. Et merde, les enculés! Va falloir se cacher comme une souris. Je marche encore un moment en ne posant plus mes yeux sur les bouts de papiers que j'ai entre les mains mais sur les portes qui était sur mon chemin, la dernière porte n'avait pas de numéro... Et vide ? Surement, on allait vérifier ça tout de suite. Posant ma main sur la poignet froide de cette salle je pousse la porte en appuyant sur le bout de fer qui servait de poignet. Je plisse les yeux... Étrange, pas fermer la porte ? Je continue tout de même de la pousser. Quelques casiers et des ordinateurs ? Oh et puis. C'est pas des casiers et des ordinateurs qui vont m'arrêter dans ma lecture. Je pose un pied dans cette salle et je ferme derrière moi.

M'enfonçant dans cette pièce, les fenêtres donnent vu sur la ville... Cool. J'aime ça. Me rapprochant de celle-ci, je jeta mon sac sans crainte contre le mur. Attrapant une chaise qui traînait pas là,devant un des ordinateurs, pour la foutre elle aussi contre le mur de cette pièce, de profil aux fenêtres. Je ne remarqua aucune présence même si j'en sentais une... Après tout, je m'en foutais. Je n'avais que d'yeux pour mes fiches et mes autres bouquins. Je m'empressa de me poser sur la chaise et croiser mes jambes. Mais mon regard se releva en voyant des pieds et des fines jambes.. de filles. Levant donc mon regard sur la bouille de cette dernière, je soupire. Impossible d'être tranquille dans ce pensionnat ou quoi ?! Putain, ça me fout carrément les boules!

Je la regarde alors dans les yeux en ne comprenant pas pourquoi elle ne disait rien, mais elle souriait. Si elle a la joie de vivre tant mieux moi ça me gène pas mais... Elle me gênait là en faite. Je pose mon dos contre le dossier de la chaise en prenant un air blasé. Décidant donc de prendre la parole.

« Nh. Tu comptes me regarder comme ça encore longtemps sans parler ? »
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MessageSujet: Re: Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |    Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |  EmptySam 10 Nov - 13:08

Un sourire?

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Muse - Creep. ( https://www.youtube.com/watch?v=f_V55NR0r2Q )

Tu ouvris ton paquet de cigarette et tu sortis de ton soutien-gorge ton vieux briquet trouvé dans l'ancien pensionnat. Tu souris avec mélancolie. Ce que est très rare! Ce briquet, c'était à Chad. C'était surtout lui le responsable de ta blessure. Soupirant, tu t'en servis pour allumer ta cigarette. Tu l'admiras avec peu d'énergie et tu la portas à ta bouche pour en tirer une bouffée. Ah, enfin quelque chose d'agréable dans ce monde de merde. Tu levas les yeux pour regarder la vue superbe qui s'offrait à toi. Tu posas ta main gauche sur ta poitrine pour pas que ton collier ne s'élève, poussé par le vent. Ce collier est quand même un peu fragile et tu ne voulais prendre aucun risque vue le nombre de problèmes que tu as eu pour l'avoir. Tu sais très bien que ta tutrice t'empêcher de les porter car c'est "honteux" pour elle. Et surtout qu'elle ne croit en rien et que tu portes à longueur de temps en dessous de tes vêtements la chaîne de ta mère qu'elle t'avait laissé comme présent et seul souvenir d'eux. Compressant ta main sur ta poitrine en fermant les yeux, tu tentas d'imaginer ta mère. Te ressemblait-elle? Physiquement et mentalement? Peut-être, peut-être pas...

Le vent arrêta de faire son capricieux et que te remontas ta cigarette jusqu'à tes lèvres. Dans un silence complet, la porte s'ouvrit pour laisser place à quelqu'un. Un garçon avec son sac à son épaule, le visage ennuyé et fatigué mais plongé dans des fiches, il balança son sac contre le mur en se rapprochant d'une autre fenêtre. Tu ne le remarquas pas tout de suite. Un peu normal aussi, tu baignais dans les pensées pour ta mère, la vrai cette fois. Je pensai qu'il allait regarder par la fenêtre. Il prit une chaise sans délicatesse de cacher l'éventuel bruit de celle-ci et la mit de dos aux fenêtres et entreprit la lecture de... de fiches. C'est à ce moment que tu repris le contrôle de tes pensées et que tu remarquas enfin que ta solitude s'était brisé. Tu te retournas pour lui faire face en quelque sorte. Il ne semblait pas du tout s'intéresser à toi. Tant mieux, de toute façon, tu ne comptais pas converser ou quoi que ce soit avec lui. Juste l’observer avec ton habituel sourire.

Penché ses fiches, il ne semblait pas se préoccuper de toi. Peut-être ne t'avait-il même pas vu. Tu tournas légèrement la tête vers la fenêtre pour recevoir un peu de vent frais sur ton visage. Après avoir jeté ta cigarette par la fenêtre, tu fermas les yeux et penchas un peu la tête en arrière pour l'avoir dans le vide, en te remettant contre la fenêtre. En fait, le vide t'effraie. Mais tu ne l'as jamais fais comprendre. Surtout...

Secouant la tête pour chasser des mèches qui trouvaient refuge sur ton visage, tu tendis une de tes jambes pour te remettre droite et faire une roue en avant. Comme à ton habitude, tu fis une révérence comme pour saluer ton public adorateur de ta personne. C'est à ce moment qu'il remarqua ta présence. Mais ça, tu t'en fichais et ne l'avais même pas aperçus. C'est qu'après quelques secondes que tu te retournas vers lui en prenant la peine de t'asseoir sur une table avec PC et que tu tordis ton visage du même sourire qu'à tes habitudes. Il te regardait dans les yeux. Cela était devait-il te gêner? Car ce n'est pas le cas. Au contraire, ton sourire s'agrandit. Tu ne dis rien. Lui non plus. Le silence pesant et cruel ne te gênait pas le moins du monde. Tu croisas les bras, décidée à ne pas détourner le regard jusqu'au prochain signe de faiblesse. Physique ou oral. Il s'adossa à son dossier de chaise avec un air ennuyé et peu intéressé par toi. Mais pourtant, il se mit à parler.

-Nh. Tu comptes me regarder comme ça encore longtemps sans parler ?

Triomphe! Tu aimes tellement ça, qu'il parle en premier. Ce plaisir jouissif qu'il t'offris t'arrachas un sourire excité et tu te mordis la lèvre pour te mettre en garde de ne pas céder. Tournant vaguement sur le côté pour tenter de dissimuler ce sentiment de victoire qui te trahissait toi et ton caractère de fer. Maintenant qu'il prononça un mot, tu pouvais parler sans le moindre problème. Mais que dire de bien intéressant. Après tout... il n'avait rien dit d'énorme. Mais bon, montrons que tu peux avoir un peu de savoir-vivre. Mettant une mèche derrière ton oreille, tu t'arrêtas de sourire pendant une seconde pour lui répondre en reprenant ton sourire disparu.

-Peut-être.

Te relevant de la table, tu poussas ta longue chevelure pour te sentir mieux. Quel foutu ennui. Tu n'as pas mangé depuis hier et tu commençais à avoir faim. Tu promenas ton regard dans la pièce. Faim, faim et encore faim. Le vent soufflait tout seul contre la ville. L'hiver approchait. Tu aimais plus que tout cette saison. T'obliger à t'envelopper dans d'immenses vêtements et après rouler dans la neige... tu n'as jamais fais ça mais tu observais souvent, discrètement, les gens dans les pensionnats. Tu retournas ton regard à l'inconnu. Quel manque de politesse envers les dames et surtout ta personne ne s'être même pas présenté. Mais bien évidemment, tu ne le fis pas remarquer. Il ne manquerait plus que ça. Que tu ais à rappeler aux autres leurs erreurs.

Soupirant, tu te rassis sur le bureau et mit une jambe par dessous l'autre après avoir poser tes chaussures à côté. Elle t'avait coûté une fortune, ces petites merveilles, mais ça en valait largement le coup...



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Nao K. Ringo

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MessageSujet: Re: Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |    Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |  EmptyDim 25 Nov - 16:07

Je regarde le moindre mouvement que tu pouvais exercer... Ne serait-ce qu'un replacement de ta mèche derrière ton oreille. Maintenant une question me venait en tête. Pourquoi sourire comme une pauvre psychopathe en manque. De quoi ? Aller savoir, ce qu'il se passe dans la tête de ces personnes, non seulement il ne faut pas chercher à savoir mais il ne faut pas chercher à comprendre. Vous aurez beau essayer de comprendre, jamais, jamais vous ne pourrez comprendre ce qu'il se passe à l'intérieur de leur tête. Beaucoup disent que c'est à cause d’évènements trop marquants ou d'une enfance choquante... Allez savoir si la fille qui se trouvait devant moi avait une vie compliqué ou une enfance mouvementée. Je veux même pas savoir, j'y donnerais pas d'intérêt et j'ai pas envie de donner de mon temps à connaître sa vie, sa malheureuse vie, que dis-je... Ahah. La mienne est déjà bien assez foutue comme ça, pas besoin qu'on m'en remette une dose avec celle des autres.

Bref, je regarde le sourire de la fille aux cheveux longs, plutôt sadique ou je ne sais pas. Un sourire de satisfaction ou quelque chose dans le genre. Dans tous les cas, c'est pas le sourire d'une petite fille aux idées roses et claires. Je soupire longuement en appuyant sur mon pied, contre le sol pour pouvoir me balancer sur la chaise, dont le dossier n'appuyait sur rien, même pas une table. J'ai toutes mes chances pour tomber mais je ne suis pas débile, je sais gérer ma force. D'un simple geste, tout en regardant ce sourire en attendant sa réponse, je passe ma main froide, blanche et secrètement douce, dans mes mèches noires de devant qui recouvrent mon front. Je soupire de plus bel, faisant en sorte que mes mèches restent en arrière pour dégager mon visage blanc et vide.

« Peut-être. »

Quand enfin elle se décida de lâcher un son d'entre ses fines lèvres, je relâche toutes forces sur le sol. Les deux pieds de devant de ma chaise retombant donc, dépliant ma jambe qui est par dessus l'autre. Je pose mon deuxième pied au sol. Je soupire encore, vraiment blasé de la réponse que tu venais de me fournir. J'avoue que c'était aussi mon genre de réponse, que j'aurais répondu exactement la même chose qui on m'avait posé cette question. Mais quand c'est moi qui pose la question, je déteste qu'on me réponde ainsi. Je pose mon regard sur le ciel bleu qui commence à devenir de plus en plus gris par le temps triste, puis je me décide de reposer mon regard sur toi. Et enfin lui répondre, prenant aussi tout autant mon temps qu'elle.

« Quelle réponse profonde. »


Je décide de me lever de la chaise et l'attraper d'une main et la remettre à sa place principale, soupirant. Me disant bien que j'avais bien raison depuis le début, jamais tranquille dans ce foutu pensionnat. Oh mon dieu, je donnerais un bras pour retourner dans mon ancien lycée. Là-bas au moins, on pouvait être tranquille sur le toit... Je rentre sans délicatesse les fiches et les livres dans mon sac, reposant la bandoulière sur mon épaule. Te regardant du coin de l'oeil, je soupire.

« Tu sèches aussi ? Ou tu viens d'arriver ? Je t'ai vu mettre ta tête devant la vitre de la porte de mon cours... »

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MessageSujet: Re: Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |    Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |  EmptyLun 26 Nov - 17:12

Pas capable d'assumer qu'il regard une belle fille.

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SAIL - AWOLNATION. ( https://www.youtube.com/watch?v=JaAWdljhD5o )

Tu pouvais sentir le regard en coin de l'oeil de l'inconnu. Il voulait paraître pas intéressé par ta personne mais il te regardait quand même bouger dans tes moindres mouvements. Tu as remarqué ce détail depuis longtemps mais tu ne fis guère grand chose avec. Tu te mis à tripoter tes doigts en enlevant tout expression de ton visage. Tu touchas délicatement une main avec l'autre en savourant son toucher. Tu en rougis presque mais pour stopper ta folie pour toi-même, tu te mordis la lèvre inférieur. Pouvons-nous te qualifier d'humaine?

- Quelle réponse profonde.

Tu relevas la tête, un peu surprise de l'entendre parler. Le ton qu'il employa est loin de celui du jovial. Tu te serais bien levée pour le gifler, lui rappeler les bases du respect mais toi, qui serais-tu pour parler? Tu aurais fais pareil donc bon. Tu ne pris la peine de réfléchir à une réponse car la sienne n'était pas non plus construite. Regardant en arrière d'un air ennuyé, tu soupiras. Ton sourire à présent disparu, tu n'avais plus rien de bien amusant à faire. Et quand tu retournas ton regard au mec, il semblait un peu... comment dire, énervé? Comme si ta réponse ne l'avait pas satisfait. Tu le voyais bien comme mec à répondre comme toi, bref et sous-entendant. Mais bon, tu t'en fous.

Il se leva. Il prit la chaise d'une main pour la remettre à sa place initial sans trop d'effort. Tout ça sous ton regard indifférent mais occupé à le regarder. Car après tout, il n'y avait que lui à regarder qui soit intéressant, entre guillemet bien sûr. Il rangea négligemment ses feuilles dans sa pochettes pour après mettre la bandoulière de son sac sur son épaule. Du coin de l'oeil, il te jeta un regard. Et tu ne pris pas cela comme une menace.

-Tu sèches aussi ? Ou tu viens d'arriver ? Je t'ai vu mettre ta tête devant la vitre de la porte de mon cours...

- Yes. And Yes. Truc préparatoire. Flemme. Oh.


Répondant d'une manière qui ne semblait pas apprécier et du tac au tac, tu souris pour accompagner ta douce réponse. Mais comme tu ne comprenais pas totalement ce qu'il disait vu son Japonais hors-pair, tu te demandais si ta réponse correspondait. Peut-être qu'il fera le rapprochement entre les deux.Tu pensais qu'il allait partir, vue qu'il s'est levé et remit son sac en place. Un petit rayon de lumière éclaira ses cheveux noirs. Ooh, tu ouvris un peu plus les yeux comme fasciné par sa chevelure. Te relevant, tu te dirigeas vers lui. T'haussant un peu pour être à la hauteur de l'inconnu, tu lui tapotas son crâne. Oooh, tout doux. Tu pris une mèche pour la toucher. Oooh, tout soyeux. Tu te demandas quel genre de shampoing il pouvait bien utiliser. C'est alors qu'il te prit le poignet avec un regard noir. Ne réagissant pas, tu ne baissas pas les yeux mais tu lâchas sa mèche de cheveux. Le vent souffla sur vous deux pour faire voler tes cheveux et les quelques mèches de Cacao capable de le faire. Ce qui lui donnait un air mignon. Tu souris à cette pensée alors qu'il serrait un peu plus le poignet pour te reprendre ton attention...
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Nao K. Ringo

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MessageSujet: Re: Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |    Cesse de faire n'importe quoi, Lucia. | Lucia + Nao. |  EmptySam 29 Déc - 2:30

« Yes. And Yes. Truc préparatoire. Flemme. Oh. »

Ta réponse ne correspondait presque pas à ce que je t'avais demandé ou peut-être que dans l'esprit, si, ça correspondait. Mais je n'avais pas envie de faire des efforts de compréhension encore une fois pour une personne qui ne prend pas la peine de savoir bien parler japonais en venant sur une île japonaise, et encore plus en tant que étudiant dans un pensionnat! Sérieux! C'est pas que les étrangers ou même les idiots me gênent mais c'est presque ça! Autant me parler en anglais, ça serait surement moins horrible et plus compréhensible. Je soupirais tout doucement alors que je m’apprêtais à sortir pour ne pas rester une seconde de plus ici, avec elle, j'entendis des bruits s'approchaient de moi et plus exactement des pas. Surement ceux de la jeune fille ou alors à ma grande surprise une âme perdue qui se baladerait en plein jour ? Alors que deux étudiants se rencontraient pour la première fois ? Ahah. A peine j'avais eu le temps de faire un pas vers la sortie que je sentis une main se posait sur le sommet de mon crâne... C'était pas possible ça hein, les gens peuvent pas toucher leurs propres crânes ? Non mais j'hallucinais! Cette fille se croit tout permis au point de pouvoir toucher mes cheveux noirs comme si c'était sa petite propriété à elle, comme si elle pouvait les toucher comme bon lui semble! A l'heure qu'elle veut, au moment qu'elle veut, le jour qu'elle veut et surtout... Quand elle veut ?! Et la jeune fille ne se contenta pas de poser sa main de fille sur mon crâne mais de caresser une de mes mèches de cheveux... Je bouillonait intérieurement, l'envie de la remettre à sa place et lui en faire manger une était plus que tentant à ce moment là! Après j'ai mes raisons merde!

Sans plus trop réfléchir - et tant mieux - je me retournai pour lui attraper le poignet et la regarder méchamment, je m'en foutais que ça puisse l'affecter, la blesser ou l’apeurer ou n'importe quoi! J'avais toutes mes raisons pour agir comme ça! Je ne suis pas une poupée. Si elle voulait toucher les cheveux de quelqu'un elle avait qu'à aller voir ailleurs si une personne est plus compatible avec les contacts physiques et surtout affectifs! Moi ce genre de trucs c'était pas ma tasse de thé et ça ne le sera jamais de la vie! Même après ma mort.

Je lui lâcha son poignet en faisant un simple petit bruit de mécontentement... La fixant sans retirer mon regard du sien. Mes yeux fixèrent ses yeux pendant longtemps jusqu'à que je finisse par regarder ailleurs, je détestais ça aussi. Les longs regards...

« Si tu veux toucher les cheveux de quelqu'un, va voir ailleurs! »
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