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 Tu n'aimes pas te faire surprendre. | Lucia + Eienni. |

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Lucia Destiny Cambell

Lucia Destiny Cambell

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Tu n'aimes pas te faire surprendre. | Lucia + Eienni. |  Empty
MessageSujet: Tu n'aimes pas te faire surprendre. | Lucia + Eienni. |    Tu n'aimes pas te faire surprendre. | Lucia + Eienni. |  EmptyJeu 20 Déc - 19:36

Le temps est long, trop long sans toi.

Tu n'aimes pas te faire surprendre. | Lucia + Eienni. |  Tumblr_m4rysmVWR71r23htio1_500

Birdy - People help people. ( https://www.youtube.com/watch?v=OmLNs6zQIHo )

Tu soupiras. Le soleil se leva à peine. Enfin, ça faisait un moment que tu l'attendais. Tu n'as pas fermé l'oeil de la nuit. Tu avais beau tourner à gauche, trouver la position parfaite avec le traversin, tourner à droite, rien ne marchait. Tu fis donc les cent pas dans la pièce. Ressasser le passé avec les souvenirs, assise sur le lit avec une mise pensive. Tu n'as pas peur que le toutou entre car il ne vient désormais plus dans ta chambre. Ta prétendue mère l'a prévenu pour qu'il ne fasse plus. De toute manière, vue la dernière fois, je crois qu'il a compris la leçon. Tu es donc sortie tranquillement de ta chambre en la fermant à clé et est partie embêter ceux qui dormaient à poing fermer. Quand ils hurlaient car tu les effrayais, tu sortais en rigolant. Puis tu as fais le mur. La nuit et sa douce brise te faisaient du bien. Mais toujours aucun signe de fatigue en vue. Tu fis donc le tour de quelque discothèque, à la recherche d'un idiot à piégé. Et surtout d'amusement.

Ne voyant rien arriver, tu soupiras et es aller sur le toit du pensionnat pour sentir le vent sur toi. Oui, tu n'as que ça à faire actuellement. Tu sais pourquoi l'amusement ne vient pas. Demain, c'est-à-dire dans une heure -Il est vingt-trois heures en gros- , c'est le vingt-deux décembre. Cette journée passé restera gravé dans ta mémoire. Non, je ne parle pas d'aujourd'hui. Je parle du vingt-deux décembre d'il y a un peu moins de sept mois. Mais comme la flemme t'habite, le nombre exacte ne vient pas. Bien que ce soit paradoxal car ce genre de date ne se zappe. Mais bon, on ne peut pas t'en vouloir. Aujourd'hui encore, le deuil t'habite malgré que tu tentes d'être à ton naturel chaque jour. Tu soupiras. Le vent ne soufflait pas du tout. Une petite brise presque inexistante venait se frotter contre toi pour repartir dans les airs. Tu soupiras une deuxième fois. Journée de merde qui s'annonce. En descendant les escaliers pour rejoindre ta chambre, tu compris que tu n'étais pas la seule à te promener aussi tard. Tu t'en fichais. Tu soupiras en rouvrant ta porte, en t'allongeant sur ton lit, en pensant au passé, en fermant les yeux. Même après deux heures, le sommeil ne venait pas. Mais tu n'es pas sortie de ta chambre.

Sept mois qu'une personne si chère à tes yeux s'en alla. Arly. Tu n'as pleuré que deux fois de ton plein grés entre guillemets, pour dire que tu en étais consciente et que les pleurs d'enfants ne valent pas. Et durant ces sept mois, tes yeux n'ont rien laissés couler. Ils sont restés secs comme de la pierre. Tu t'en voulais, parfois, d'être comme de glace face au vide qui broyait ton coeur. Mais que faire? Ta personne qu'incarne l'égocentrie ne peut se permettre d'être émue par la disparition d'un proche. Et Arly le savait, ta fierté t'empêchait d'aller vers l'autre. Tu avais trop d'honneur pour te laisser pleurer sans raison. Car ça n'a jamais été "Lucia", ça.

Tu soupiras. Allongée, les jambes pliés ce qui faisaient un triangle, le bras passant par le front pour atterrir de l'autre côté, tu fixais le plafond. Tu ne pensais désormais plus à rien. Les bruits de l'extérieur occupaient le vide et remplaçaient le silence.
Pourquoi l'idée seule de penser à lui te gênait? T'imaginais-tu qu'il savait ce que tu faisais actuellement? Tu détournas les yeux du plafond, comme si ces yeux à lui y étaient. Ne sois pas si modeste! Tu sais que c'est impossible, alors pourquoi te tracasser? Tu as le droit d'avoir des sentiments, d'être triste et de rendre un minimum hommage à l'âme d'une personne qui tu aimes! Tu te mordis la lèvre, fermant les yeux. Dans ces cas-là, les gens normaux seraient en larmes, se feraient entendre par les voisins ou dans les bras d'une copine. Mais toi, tu es seule, dans un état normal. « Tu as un self-control sacrément étonnant, Lucia. Tu vois un ami mourir, un ami qu'il me semble que tu aimes beaucoup et toi... tu es impassible, encore dans un état calme et stoïque. Tu m'étonnes. » Tu te levas. Pourquoi les souvenirs te viennent-ils si tard? Tu te frottas la tête avec lassitude et tu te dirigeas vers la salle de bain. Pour te redonner un calme total, tu pris ton couteau se trouvant sur le rebord du lavabo pour te faire une ligne de plus sur ton bras gauche. Pourquoi? C'est ainsi quand tu es... ainsi. Reposant le couteau, tu te remis dans ton lit pour observer le sang couler doucement sur ta peau frêle et fatiguée. Et la suite, elle est en haut.

Décidée à ne pas te laisser abattre un samedi, pour... "si" peu, tu t'es douchée et changée pour te promener. La ville, toujours dans cette éternelle dispersion et joie passagère, ta personne ne passait pas indifférente. Tes vêtements sombres coloré de ta tristesse, tu semblais traîner tes malheurs derrière toi comme des chaînes à tes pieds. Alors que tout le monde semblait joyeux pour les fêtes, tu déambulais dans les rues sans objectif réelle. Tu te sentais un peu suivi. Tu te retournas pour voir. Tiens, une fille. Tu crois l'avoir déjà vue. Sûrement une fille du pensionnat. Tenant un sac rempli de nourriture, ses cheveux rouges te firent plisser les yeux. Tu soupiras. Tu tournas les talons pour reprendre chemin.

Sans savoir comment, tu atterris devant un énooorme escalier qui ne semblait pas avoir de fin. Mais n'ayant pas d'autre projet pour la journée, tu entamas la longue marche. Tu ne sais pas pourquoi, mais ça te rappelle les mouettes qui partaient vers le sud. Tu ne voyais pas souvent ça. Des arbres, plus grands les uns que les autres encadraient l'escalier. Ce qui te plaisait.

Arrivée en haut, un peu fatiguée de marcher autant, tu t'assis sur un petit banc en pierre. Tiens, un temple. Un cimetière se trouvait-il pas loin? Enfin, normalement, temple est un peu la même chose qu'une église, non? Tu ne sais plus et actuellement, tu t'en fiches.
Le hasard fait comme même bien les choses. Pourquoi tu atterrisses dans un temple le jour de la mort de Arly. Un sourire discret et triste s'ajouta à ton visage. Tu t'avanças vers le temple. Un couple enroulés dans une longue écharpe secouait une corde après avoir jeté une pièce dans.. un trou. Tu secouas tes pièces et un bruit de métal en sorti. Tu enfournas tes doigts dans ta poche pour en sortir une monnaie. Tu te cachas un peu car l'idée que le couple te voit te gênait. Bien qu'il ne te connaisse, tu sais que tu as une petite réputation dans ton pensionnat. Et que même le personnel te connait. Alors, sait-on jamais. Quand le coupe s'en alla, tu te faufilas devant la grosse corde. Tu glissas ta pièce dans le trou même si ce n'est pas du tout assez. Peut-être n'est-ce pas fait pour ça mais ça t'es égal. Tu adresseras une pensée à Arly, à celui qui restera à jamais dans ton coeur. Tu secouas la grosse corde. Ce qui fit un bruit assez étrange. Tu reproduis les gestes du couple. Tu joignis tes mains, paume à paume pour fermer les yeux et penser aussi fort que tu pouvais à Arly.« Lucia? Souris, enfin, c'est noël! Regarde comme il fait beau! - Pourquoi me suis-tu encore? - Car je ne peux me permettre de laisser une fille seule le soir de noël voyons! Alors souris. » Un doigt vint enlacer un autre pendant que ton visage se crispait et ta gorge se serrait. La neige tombait doucement, en silence, recouvrant les flocons précédant. Tu en sentis un sur tes cheveux, qui a dut passer par la minuscule cloison qui se trouvait au dessus de ta tête. Tu regardas en l'air, puis tu te retournas pour courir et sentir tes bottines s'enfoncer dans la neige. « Regarde comme c'est beau, la neige. J'ai toujours aimé ça. Je regardais les couples se lancer des boules de neiges, en souriant, sans trouver de partenaire pour faire idem. » Tu te penchas pour en ramasser une bonne poignée et te la mettre sur le visage. Tu rigolas nerveusement pendant cinq minutes pour sentir des larmes couler. Tu écarquillas les yeux. Tu passas un doigt gelé sur ta joue pour essuyer l'eau salée et l'observer.

-Impossible...

Troisième fois que tu pleures. Pour la même personne. Tes genoux trop faibles et tremblant s'écroulèrent dans la neige et par la suite tout ton corps. Tu te retournas pour voir le ciel en pleurant. Comme il y a longtemps, tes larmes coulent sans bruit. Ah, la vie...
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